Hier, le 25 novembre, c’était la journée internationale pour l’élimination de la violence faite aux femmes. Pour continuer à nous battre contre cela, voici le témoignage de Tabita, premièrement publié en octobre 2020 dans le Hors-Série numéro 21 des Cahiers de l’École pastorale. Un récit poignant.
Je veux vous parler aujourd’hui de ce que j’ai vécu. J’ai grandi dans une famille chrétienne où l’on m’a appris ce qu’étaient les fondations du couple : l’ancrage en Dieu, l’amour, le respect, la communication…
C’est pour cela que, quand j’ai rencontré Amos(1), je me suis dit qu’avec un prénom biblique aussi rare, il avait forcément grandi dans une famille chrétienne et qu’il devait avoir les mêmes bases ! Il me l’a rapidement confirmé.
On s’est mis ensemble en juin 2004 et il me demandait en mariage en septembre. C’était rapide, mais j’y croyais tellement que ça ne m’a pas dérangée.
Il était étudiant en vue de devenir ingénieur. Pendant ses études, c’était son père qui lui envoyait de l’argent. Mais il arrivait que l’argent n’arrive pas, alors comme il n’était qu’étudiant, à plusieurs reprises je payais son loyer, en plus du mien… Moi aussi, j’étais étudiante, mais j’avais une allocation de Pôle Emploi qui correspondait presque à un salaire. Il ne m’avait rien demandé, ça me paraissait tellement évident de faire ça pour lui. Puis, bientôt, mon argent serait notre argent et vice versa, enfin, je le croyais.
Il m’avait raconté qu’il s’était fait baptiser dans l’Église de ses parents, avant de venir en France. Mais, lorsque ses parents sont venus en France au moment du mariage, sa mère a dit à la mienne… La suite en cliquant ici
Non aux violences conjugales ! En ce mois de novembre nous vous invitons également à découvrir le site internet de l’association Une place pour elles, et notamment cette vidéo émouvante “J’ai reçu des fleurs aujourd’hui”.
“Nous recouvrons une chaise avec un tissu pour rendre visible la place qui aurait dû être occupée par cette femme, cette voisine, cette amie qui n’est plus là. Ainsi par ce geste symbolique fort, la parole se libère ; les passants, de toutes générations, toutes celles et ceux qui voient la « place pour elles » sont sensibilisés à ce drame, encouragés à aider les victimes de cette violence, le tabou se brise.”
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