Témoignages Textes bibliques

Catherine Booth, une meneuse déterminée

« Si nous voulons améliorer l’avenir, nous devons perturber le présent. » Catherine Booth, Armée du Salut

Catherine Booth (1829-1890) a été avec son mari cofondatrice de l’Armée du Salut en Angleterre en 1865. Cette organisation est née dans le courant des mouvements de réveil spirituel qui ont surgi en Angleterre et aux États-Unis à partir des années 1840. Pour diverses raisons, de nombreux initiateurs de ce mouvement de réveil, comme d’ailleurs de sociétés missionnaires, de tempérance ou anti-esclavagistes qui émergeaient à l’époque aux États-Unis, étaient des femmes. Elles ont assumé la direction de ces mouvements avec force et talent dans leurs domaines de compétence, en prenant une part importante tant dans les réveils de la fin du 19e siècle que dans l’explosion des activités missionnaires sur toute la surface du globe.

Pourtant, l’opposition au rôle croissant des femmes fut féroce. Les institutions traditionnellement masculines en Angleterre et dans la plupart des pays d’Europe, ainsi que dans les États-Unis d’avant la guerre [de Sécession, NdT] ont fortement résisté à tout changement au statu quo. Il n’en demeure pas moins que non seulement des femmes ont eu le courage d’élever la voix contre les injustices des systèmes politiques, sociaux et religieux qui les excluaient systématiquement, mais d’autres femmes ont assumé des charges de direction, en particulier au sein de l’Église.

Catherine Booth n’était pas une activiste selon les critères modernes de l’activisme. Elle était plutôt une meneuse déterminée qui avait une vision et qui priait et agissait pour ce dont elle pensait que Dieu l’avait appelée à faire dans le monde. Cela ne l’empêchait pas de défendre avec passion sa place dans l’Église, considérant le ministère féminin comme un défi tant à agir dans l’œuvre de Dieu dans le monde et à l’enseignement des Écritures qu’à répondre à son propre appel.

Son article: le ministère féminin ou le droit des femmes à prêcher l’Évangile

Découvrez (téléchargement du PDF) son article principal, à l’origine paru à Londres en 1859 sous le titre « L’enseignement féminin ». Il a été réédité en 1861. Une version moins polémique en a été publiée en 1870 sous le titre : « Ministère féminin », c’est celle qui est reprise ici. Catherine Booth s’y réfère simplement à l’Écriture et y fait appel à une analyse raisonnée pour plaider en faveur du ministère des femmes.

Le droit des femmes à prêcher l'Évangile
Le PDF à télécharger

Crédit photo: Aaron Burden, Unsplash

8 comments on “Catherine Booth, une meneuse déterminée

  1. Gladys Geiser

    un grand merci Marie Noëlle de nous avoir partagé ce magnifique exposé de Catherine Booth ! Toutefois… tout cela me laisse songeuse, triste et consternée que nous en soyons encore et toujours à nous battre pour ces même versets que cette femme s’est efforcée à expliquer très soigneusement
    merci pour votre site
    amitié

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