Progresser en Église Textes bibliques

Qu’est-ce que l’espérance chrétienne change dans le rapport hommes-femmes?

Qu’espérons-nous pour les relations entre femmes et hommes ? Est-ce que cela change quelque chose ? Dans cette vidéo réalisée en partenariat avec Campus protestant, Claude Baecher donne des pistes concrètes ancrées dans le récit biblique. Découvrez quelques extraits pratiques de son exposé en vidéo (5’12) ou lisez l’ensemble ci-dessous !

Lire la Bible à partir de son contexte

J’aborderai le rapport homme femme du point de vue d’un chrétien et m’éclairerai du mieux possible de la Bible pour ma perspective et mes énoncés. Je dis du mieux possible, car personne n’échappe totalement à ses contingences. Pour moi je le fais comme homme masculin occidental ayant vécu pour l’essentiel de mes premiers élans sexuels à la fin des années 1960 et depuis, donc dans une société prônant l’hédonisme, une doctrine qui prend pour principe moral la recherche du plaisir et l’évitement de la souffrance. D’un point de vue moral, il s’agit d’une recherche de plaisirs centrés sur soi, d’une quête effrénée du plaisir, allant de pair avec un mépris affiché pour la réserve, l’abstinence et la privation.

Avec la libération des mœurs, pensait-on alors naïvement, l’interdiction d’interdire, des années 1960 et 1970… que cette libération de la sexualité apporterait la santé psychique, annonçait la fin des névroses, des anxiétés, des dépressions féminines et le tout rendu possible grâce à une contraception efficace.

Rapport hommes-femmes et espérance chrétienne

L’espérance chrétienne, c’est la grande perspective qui considère que le Dieu créateur intervient et continue à le faire. C’est pour les croyants comme un ressort, qui a pour fonction de pousser le croyant à vivre dans une certaine direction. L’espérance se nourrit du pourquoi et du « en vue de quoi » pour la vie.

Nous revenons donc à des fondamentaux de cette intervention et tâchons d’en comprendre la perspective d’espérance en abordant d’abord le projet initial révélé dans les Écritures et ce qu’on est en droit d’espérer depuis la venue du Christ.

Poser les bases: le récit de la création

Le fondement du rapport homme femme est ancré dans les récits de la création. La création est le récit des cadeaux confiés pour une bonne gestion de la vie dans sa globalité et du rapport homme femme plus spécifiquement.

La Bible utilise parfois l’Adam collectif de toute la communauté humaine et parfois l’Adam individu masculin (nom propre à la fin du chapitre 4 et au début du 5 de la Genèse), et ce double usage a parfois été source de confusions.

« Dieu créa les êtres humains = l’homme collectif  (ha-adam)
comme une image de lui-même ;
il les créa homme (« zakar » = mâle) et femme (« naquebah » = femelle). (…) Dieu constata que tout ce qu’il avait fait était une très bonne chose » (Français courant 1997)

Texte révolutionnaire, surtout si on le compare avec les récits antiques des voisins d’Israël et de la même époque de rédaction.

« Voici enfin l’os de mes os, la chair de ma chair » (Gn 2 : 23) – émerveillement de la similitude! Conduit d’abord à parler, à s’émouvoir – dira Adam masculin. Un autre moi-même, fondation initiale de l’indispensable respect ! Il/elle a une personnalité faite pour la communion, a des besoins comme moi j’en ai, des limites comme moi j’en ai. L’autre est sujet, partenaire, complice et jamais objet !

Cela ouvre une vraie éducation au respect et à la dignité de la femme, et de l’homme en apprenant à regarder, à parler, à mettre des mots sur son admiration, aussi sur ses malaises, ses colères ou ses souffrances, ses souvenirs. Mais sans masquer les différences physiques, psychologiques ! Cette complémentarité sexuelle nous oblige à sortir du soi pour aller vers l’autre.

Tous deux sont créés à « l’image de Dieu » (Gn 1 : 26, 27), reflets de communion qui est en Dieu et aussi fondamentalement faits pour la communion.

Poser les bases : la désobéissance et ses effets

Mais une tragédie aura et a des effets dévastateurs et à l’échelle planétaire : la désobéissance à un seul ordre négatif donné à la création (vouloir se faire comme des dieux, l’émancipation de Dieu laissera l’humain livré à lui-même). Ce sera aussi une émancipation du mode d’emploi divin pour la vie, et de ce fait le couple a compromis le pouvoir de maintenir la communion. La complémentarité dans la communion est belle, mais dans un contexte de rivalité et de méfiance, elle explique bien des fois les difficultés que vivent des couples en souffrance.

Conséquence funeste de cette autonomie revendiquée, l’autorité sera ternie, et la relation homme femme passera au rapport dominé dominant (« vers lui ton désir et lui te dominera »  Gn 3 : 16). Le monde social et politique tout entier sera concerné par la domination, comprise comme usurpation du pouvoir et de l’équilibre initial. C’est également dans ce contexte que nait la polygamie. Même l’interprétation du passage parlant de domination a été entachée de cette volonté de domination : « lui te dominera » n’a pas été lu comme une conséquence néfaste, mais comme un ordre prescriptif ! Mais c’est en forçant le texte des Écritures que des hommes masculins en ont parfois déduit que l’homme avait un pouvoir sur la femme, en la dominant ; « afin qu’elle ne sorte pas sur la place publique » ajoutait Rabbi El’Azar dans un commentaire midrachique, pensant lui éviter de devenir la proie plus ou moins consentante de la convoitise masculine… Au lieu d’éduquer le regard sur le sexe différent, c’est le rapport qui se retrouvait inféodé.

Le rapport de force hommes femmes devient alors le plus grand champ de bataille au monde… La métaphore guerrière « dominer » est devenue universelle et commune. Prenons l’exemple des expressions de la langue française : « une femme cède à l’homme, se laisse conquérir ; s’agissant d’un homme, « pécho » dans le langage des jeunes, un homme conquiert une femme, « la prend », la « possède ». La démarche de séduction du masculin envers le féminin est alors une bataille, un exploit. Le langage évoque la maîtrise et la domination. Ce qui était le plus beau devient dans ces conditions le plus laid et les enfants généralement sont les témoins de cette guerre des sexes.

Donc la méfiance s’est installée entre les sexes. L’abus devient universel… et pas que sur le plan sexuel.

Un autre catéchisme, un autre formatage – et pas seulement religieux !– va s’installer, et qui est manifeste également dans bien des situations dysfonctionnelles de couples dans la Bible – et il faut chérir le Cantique des cantiques pour voir la célébration d’un rapport harmonieux et bien bâti.

Une intervention divine – une alliance nouvelle

Une deuxième intervention divine est à nommer, elle est ancrée dans la Thora. Celle-ci est un cadeau de Dieu, mais également une tentative de légiférer malgré la dureté des cœurs, pour permettre une société vivable dans la durée – et c’est pour cela que sont faites les lois. Les prophètes sont intervenus pour dire que par l’intervention divine, ce mal n’est pas irrémédiable et qu’un temps qualitativement meilleur viendrait par une intervention de Dieu lui-même, inscrivant la volonté initiale de Dieu dans les intentions mêmes des humains, une alliance nouvelle (Jér 31 etc.). Se produira alors l’impensable : « vos fils et vos filles seront prophètes… et quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé » ! (Joël 3).

L’apôtre Pierre expliquait à la Pentecôte que c’est ce qui était en train de se passer… (Act 2 : 17, 21). Et c’est le début d’un processus de restauration dynamique – aussi du rapport homme femme – qui est toujours en cours. Hommes et femmes se tournent vers cela comme le dit le livre des Actes (5 : 14) : « et des multitudes de plus en plus nombreuses d’hommes et de femmes se ralliaient, par la foi, au Seigneur ».

Une intervention divine – l’enseignement de Jésus

Le Messie sauveur est venu, nous laissant son enseignement et l’exemple de sa vie, et inaugurant un nouveau règne, une création nouvelle. Jésus a été soucieux de la nécessité d’une transformation, d’une éducation à la considération mutuelle entre les sexes, d’inviter à une repentance intelligente, rendant d’abord attentif à la qualité du regard mutuel entre les sexes.

Lorsque les épitres de Jean disent que Jésus est venu pour « détruire les œuvres du diable » (1 Jn 3 : 8), ce rapport homme-femme en fait également partie. La bonne nouvelle, c’est que cela a commencé et que nous sommes concernés.

Une intervention divine – la naissance d’un monde nouveau

Comme la naissance d’un monde nouveau. Le rapport de confiance bienveillant – tel que Dieu l’a voulu initialement – devait être réparé, restauré. Au-delà du pardon indispensable, c’est l’éducation, le changement d’habitudes mauvaises qui est l’objet de l’enseignement de Jésus. Il s’adressait d’abord à la gent masculine lorsqu’il allait plus loin encore que d’interdire l’adultère. Jésus dénonçait le regard de convoitise, c’est-à-dire d’appropriation mentale de l’épouse d’autrui, comme il le souligne dans son enseignement aux disciples et aux chercheurs de Dieu et de sens. Ce qui est mauvais, expliquera-t-il, n’est pas le regard, mais la convoitise (Mt 5 : 27ss). Le premier lieu de combat est ce qui se passe à l’intérieur. C’est dire qu’il rétablissait la dignité de la femme.

De même, dans les communautés messianiques constituées de personnes – en somme catéchisées soit par la misogynie notoire des rabbis, soit par la société hellénistique d’abord puis romaine qui trouvaient obscène de vivre la passion amoureuse dans les liens du mariage – avançait un principe révolutionnaire à l’époque et qui le reste de nos jours :

« Car tous, vous êtes, par la foi, fils de Dieu, en Jésus Christ. Oui, vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. Il n’y a plus ni juif ni grec ; il n’y a plus ni esclave ni homme libre ; il n’y a plus l’homme et la femme ; car tous, vous n’êtes qu’un en Jésus Christ » (Galates 3 : 26-28, trad. TOB).

Cela ne gomme pas les différences, mais restaure l’image de Dieu en chacun des sexes et l’égalité en dignité.

Et le terrain d’essais de la vie en communauté chrétienne obéit à une règle générale, et dira des membres qui ont le moins d’honneur :

« Ceux (celles dirons-nous aussi) que nous tenons pour les moins honorables, c’est à eux (elles) que nous faisons le plus d’honneur. Moins ils sont décents, plus décemment nous les traitons :  ceux qui sont décents n’ont pas besoin de ces égards. Mais Dieu a composé le corps en donnant plus d’honneur à ce qui en manque… » (1 Cor 12 : 23ss)

L’Église est ainsi attentive à la dignité de chaque membre, aux victimes d’abus, à la fragilité des familles monoparentales, aux personnes seules, parfois au statut des hommes, etc.

Et les lettres des apôtres ne manquent pas d’appeler au respect, à la grande perspective, par exemple aux maris dans un contexte donné : « Vous les maris, de même, menez la vie commune en tenant compte de la nature plus délicate de vos femmes ; montrez-leur du respect, puisqu’elles doivent hériter avec vous la grâce de la vie, afin que rien n’entrave vos prières. » (1 Pi 3 : 7) C’est le B à BA de la relation homme-femme qu’il faut répéter.

Apprendre une nouvelle culture

Cela implique dès lors, de la part de ceux et celles qui se réclament du Christ, de se laisser déterminer par une contre-culture particulière. Une contre-culture, un apprentissage célébré, voulu, choisi, fait de prise de conscience, d’invitation au changement, d’éducation du regard, du désir, accompagné de grâce et de pardon. C’est cette « nouvelle création » qui est inaugurée par le Christ, c’est pour elle qu’est donné l’Esprit-Saint.

  • Les maris et les pères

J’évoquerai aussi les maris et les pères dans cette recréation. Durant les quarante dernières années, la démission des pères est allée en s’amplifiant. Leur figure, du reste comme autorité, est suspecte. En fait ce n’est pas l’homme masculin qui doit être suspecté, mais plus fondamentalement, c’est la corruption de la force qui doit l’être. C’est ce qui est néfaste dans le machisme. En témoigne la multiplication en Europe des foyers monoparentaux… et dans la très grande majorité des cas que je connais, il s’agit de familles sans pères. L’homme masculin n’est-il pas parfois réduit à une goutte de sperme ? « L’homme dur s’efface au profit de l’homme mou », disait Jean-Claude Guillebaud dans La tyrannie du plaisir, (Seuil 1998, p. 356).

  • Le mariage

Le mariage dans la société moderne est pourtant encore une aspiration idéale de beaucoup de jeunes, mais dans la réalité, le couple moderne est devenu, par prudence, une sorte de réunion libre, certes volontaire, mais provisoire, de deux consentements d’affects et d’échanges sexuels. Suit, la vie successive des cœurs et bien des solitudes et des insatisfactions. Les peurs et les passions sont les nouveaux marieurs et démarieurs, chacun et chacune s’évertuant à être fidèle surtout à soi-même. C’est une nouvelle morale, un pis-aller, l’ancienne étant que le sens du devoir et de la fidélité à autrui avec lequel on s’engage librement pour le meilleur et le pire, ne tient pas la route, pense-t-on. Jusqu’à preuve de la démonstration inverse…

Une nouvelle création inaugurée et attendue

 La « nouvelle création », dit notre foi, est à la fois inaugurée et attendue dans toute son ampleur.

Inaugurée ! Les baptisés sur confession de leur foi sont justement engagés à cette nouveauté, à la vivre, à la promouvoir, à se repentir intelligemment au besoin. L’Église, avec les personnes et couples qui la composent, doit constituer une unité cohérente dans cette perspective.

  • Dire haut et fort ce que l’on dénonce dans le rapport entre les sexes

Toute communauté chrétienne, doit être en mesure de dire haut et fort ce qu’elle réprouve, l’inacceptable, et ce qu’elle encourage entre autres dans le rapport homme-femme. C’est son rôle et cela fait partie de sa mission ! Et cela comprend, par exemple, la dénonciation des abus, spirituels ou physiques (cf. les paroles courageuses du pape François évoquant et condamnant les abus, sexuels notamment). Il y a des situations qui nécessitent un traitement, la libération de la parole en cas d’inceste, d’agressions, de maltraitance, de viol – aussi dans le cadre du couple. De même la nécessité d’une réprobation dans les situations d’irrespect existe, surtout si elle prétend s’appuyer sur la Bible. L’enseignement de la perspective évangélique de ce rapport homme-femme, par exemple dans l’éducation des enfants, et dès l’âge de 10 ans lorsqu’il y a usage de portables et accès aux réseaux sociaux, et du dévoilement du mensonge de la pornographie (mais sans diaboliser le sexe, s’il vous plaît). Etc.

  • Dire haut et fort ce que l’on encourage dans le rapport entre les sexes

Il n’y a pas que ce qu’elle enseigne et dénonce, mais aussi ce qu’elle encourage, riche de la mise en lumière d’un pouvoir véritablement respectueux de chacun et chacune :

  • L’accueil des victimes, comme des personnes maltraitées dans le cadre de leur couple ou dans d’autres cadres, en partenariat avec des organismes spécialisés
  • Mais aussi plus généralement la mise en commun des dons et ministères (de tous et toutes) pour le bien commun, sans discrimination. C’est la promotion du pouvoir compris comme service d’autrui qui importe.
  • Dans les couples, une juste répartition des services du ménage, selon les situations, les dons et opportunités.

Il faut que l’Église ait des directives claires en la matière, et dégage un consensus de base sans lequel elle n’est ni crédible ni capable d’intervenir en son propre sein déjà.

Et dans ce qui est encore inachevé ?

Ne craignons pas de confier un avenir incertain à un Dieu qui s’est fait connaître par la création et par le Christ, comme Sauveur et Seigneur du monde.

Un auteur disait justement – et c’est valable dans cette volonté de bientraitance dans le rapport homme-femme ! — que notre vie est une « école de cadres » du monde à venir. Il nous faut apprendre toujours à nouveau, non l’amour du pouvoir abuseur, mais le pouvoir de l’amour qui sert. Cette école, dans le rapport homme-femme, je l’ai jugée personnellement difficile… mais très belle. Et, je le constate, l’école du monde dans lequel j’évolue est bien plus terrible encore et surtout selon mes observations, bien plus dommageable que tout le combat que nous avons à mener pour être signes de la nouvelle création inaugurée par le Christ.

Quelques conclusions

À l’heure où de nombreux intellectuels ou artistes, discours et médias proclament leur volonté d’inventer de nouveaux modes de relations entre humains, en Europe surtout en rupture avec le passé religieux, en rupture avec la solitude et la dureté contemporaine, avec ses nouveaux dogmatismes, et sans exclusions des aspirations profondes diverses, nous leur souhaitons bonne réussite… pour éviter tout émiettement aboutissant à de nouvelles solitudes, plus profondes encore.

Dans la logique de l’Évangile, laissons paraître des communautés d’hommes et de femmes normaux, familiarisés avec le Christ et son règne, car finalement il s’agit de s’exposer à ses lumières, à ses directives, à son Esprit, pour réapprendre le mieux possible dans le respect et la tendresse, ce rapport homme et femme en général, et dans les couples en particulier. Il doit être bon d’être homme ou femme dans une communauté chrétienne, une école du développement personnel voulue par Dieu et pour notre bonheur. Le rapport homme-femme restant au mieux un sacré bricolage, que cette école de la tendresse et du respect soit une caractéristique de nos communautés…

Les principes du Christ, dans le rapport homme-femme, vont certainement rejaillir sous d’autres formes dans l’avenir, car cela correspond à l’aspiration profonde des personnes, jeunes et moins jeunes, femmes et hommes.

L’espérance va plus loin que l’indignation, la bataille des sexes, le cynisme, le défaitisme. Elle nous met en mouvement vers une terre promise.

Des femmes et des hommes agissent ensemble et se considérant mutuellement comme des cadeaux de Dieu dans leurs rapports et leurs partenariats. Après les manques et les larmes, l’amour peut reprendre la place.

Bonne route !


Coproduction : Campus protestant / Servir Ensemble – servirensemble.com
Intervenante : Dr. Claude Baecher, pasteur retraité, chargé de cours à la Faculté Libre de Théologie évangélique à Vaux-sur-Seine et au Centre de Formation du Bienenberg. Enregistré le 22 septembre 2021.

1 comments on “Qu’est-ce que l’espérance chrétienne change dans le rapport hommes-femmes?

  1. Merci Claude pour cet enseignement équilibré sur le sujet.
    Mais je pense que l’éducation sexuelle devrait commencer aussi tôt que possible et de façon adapté si possible car, les incestes et autres abus n’attendent pas forcément les 10 ans des fillettes.
    Pourrait-on signaler des carnets existants, où à créer, à ce sujet qui accompagneraient la gestion des pulsions des pères notamment et des beau-pères et autres oncles, mais aussi des mères -tout le cercle familial- ?
    Peut-on mettre en place une meilleure documentation à titre de prévention au sein des familles, y compris chrétiennes ?
    Bien fraternellement

    Rose Marie ERB

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