Paul, misogyne ou pas misogyne ? En effet au premier abord ses propos pèsent lourds contre lui : la femme doit être soumise à son mari, le mari est le chef de la femme, les femmes doivent se taire dans les assemblées, la femme doit écouter l’instruction en silence et ne pas enseigner. Vraiment ?
Roland Meyer, pasteur et professeur de théologie systématique de la Faculté adventiste de Collonges-sous-Salève (74), affirme courageusement que cette lecture au premier degré ne tient pas la route.
Combien de fois n’avons-nous pas entendu des femmes dire qu’elles ne supportaient pas l’apôtre Paul à cause de ses paroles dignes d’un véritable misogyne. Combien de fois n’avons-nous pas entendu des hommes citer ces mêmes textes, en plaisantant, bien sûr. Mais derrière toute plaisanterie il y a une vérité qui se cache. Il est vrai qu’à première lecture on pourrait croire que l’apôtre de Tarse avait quelques comptes à régler avec ses amies les femmes et qu’il le faisait avec toute son énergie et son autorité d’apôtre. (p.17)
Dans son livre « Paul et les femmes », Roland Meyer va au cœur des textes bibliques, explique leur contexte et analyse leurs intentions. Pour lui, l’égalité parfaite entre l’homme et la femme est claire dès la Genèse. Malheureusement la femme a rapidement été considérée comme quantité négligeable dans de nombreuses civilisations. Au temps du Nouveau Testament, la voix de l’apôtre Paul s’élève pour encourager les Églises à redonner une juste place aux femmes. Il est temps de la redécouvrir aujourd’hui.
Dans ce livre court et concis (119 pages), Roland Meyer analyse les textes les uns après les autres dans leur contexte de manière fondée et convaincante. Un petit livre libérateur facile d’accès à mettre entre les mains de tous ceux et celles qui veulent mieux comprendre les textes clés.
Table des matières :
Préface
Introduction
- Égalité parfaite entre homme et femme
- La femme dans l’histoire : être ou objet ?
- Les origines de Paul
- L’affaire du voile et du silence des femmes corinthiennes
- « Femmes soyez soumises à vos maris »
- La parure de la femme
- Phoebé, ministre de l’Église de Cenchrées, et les autres femmes de Romains 16
Conclusion
Biographie
Une pierre de plus dans le fastidieux travail de rétablissement de la place de la femme dans le plan de Dieu ainsi que son rôle dans l’assemblée.
Au commencement,
Nos bibles continuent de traduire que la femme est une cote de l’homme. Si c’est la même chose alors pourquoi ne pas mettre le coté ? D’une part cela ridiculise le texte, et de plus ne donne pas une impression d’égalité. Non, cela n’est pas anodin ! Si la femme est une cote faite à partir de l’homme , elle n’est pas CREE par Dieu, et toutes les conséquences qu’on imagine……………..
je n’ai pas lu ce livre là, mais je vois que dans les discussions il y a beaucoup, mais alors beaucoup d’opposition quand il est question que la femme « apporte » quelque chose (à part les gâteaux bien sûr). Déjà il faudrait être d’accord sur les définitions des mots « se taire », « enseigner » et soumission etc…Et pour Phoebé, le mot « ministre » n’est généralement pas accepté, on la dit « diacre », et pour Junia même débat « Junia ou Junias », on dirait qu’on ne s’en sortira jamais, il y aura toujours les « pour » et les « contre », rares sont ceux qui s’interrogent on dirait.
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Excellent livre que j’ai lu et relu.